Louis Duquesne, Vintage & Cie
A deux pas de la Salle Pleyel, et et de l’hôtel Royal Monceau, Louis Duquesne a ouvert, en 2014, une cave bien singulière, qui vient tout récemment de prendre le nom de Vintage & Cie. Située dans les anciennes caves du Taillevent, la boutique, élégante et chaleureuse avec ses teintes noires et bois clair, est un très bel écrin qui renferme des bouteilles rares, principalement par leur âge -le millésime le plus ancien actuellement en cave est de 1865- mais aussi par la confidentialité de leur production- le Domaine Mee Godard en Beaujolais pour n’en citer qu’un.
Ici on est loin de la mouvance des vins naturels, Louis Duquesne n’aime pas ça, et l’offre consiste principalement en vins issus de la culture conventionnelle mais ce sont des vins de prestige. Louis Duquesne s’est découvert une passion pour les vins anciens en dégustant un Château Latour 1945 lors d’un dîner entre amis œnophiles, et cherche depuis à partager sa passion.
Nicolas Mazeau, la cidrerie de Rozavern
Le marché du cidre est en plein boum ! Mais sur un marché principalement tenu par les industries, il n’est pas si facile de trouver un cidre à son goût. Pourtant, les différentes régions où est produit le cidre, la Normandie et la Bretagne essentiellement, mais aussi la Picardie, le Nord Pas de Calais, le Val de Loire et la Savoie, ont chacune leur typicité. Deux groupes industriels, Eclor (la branche boisson d’Agrial : Loïc Raison, Ecusson et Kerisac) et Les Celliers Associés (Val de Rance) détiennent 85% du marché, formatant ainsi les goûts avec des cidres pasteurisés et gazéifiés. Les 15% restant se partagent entre une cinquantaine d’artisans et quelques 400 fermiers, qui pour la plupart travaillent encore de manière traditionnelle et offrent une plus grande diversité de goûts en fonction des variétés de pommes de leur terroir et des assemblages qu’ils en font.
En plein cœur de la Presqu’île de Crozon, Nicolas Mazeau est l’un de ces fermiers. Il fait un cidre élégant et typé. Rencontre avec un jeune cidrier en pleine ébullition, inventif mais respectueux de la tradition, et de son verger.
Gilles Huet, Boucher à Quiberon
Gilles Huet est boucher à Quiberon depuis plus de 30 ans, profession qu’il exerce par vocation, par amour de la bonne viande. Il a vu le métier et la clientèle changer. Rencontre.
Quand et comment avez vous décidé de devenir boucher ?
Je viens d’une famille d’agriculteurs. J’ai décidé de quitter l’école et de devenir boucher à l’âge de 14 ans, par amour du métier, c’était en 1966. Mon patron d’apprentissage habitait le même village en Touraine, c’est comme ça que tout a commencé.
CÉCILE LE GALLIARD, oléologue
Cécile le Galliard est oléologue et web-journaliste spécialisée dans l’huile d’olive. Son métier l’emmène aux quatre coins du monde à la rencontre des producteurs d’huile d’olive. Elle partage sa passion sur jusdolive.fr : une mine d’informations, aussi bien pour les amateurs que pour les professionnels, qui est devenue en peu de temps une référence en la matière. Rencontre.